Max, étudiant en école de commerce a ouvert pour la quatrième année consécutive son stand de vin chaud sans autorisation. L’année dernière, le jeune lyonnais, a gagné 2 300 euros en trois jours. Cette édition il a la chance de pouvoir faire les quatre soirs, une aubaine.
Les petites journées du jeudi et du vendredi ont donné des raisons à Max de s’inquiéter sur le chiffre d’affaires de son stand. « J’ai fait 300, 350 euros le jeudi et environ 400 le vendredi, ce n’était pas fou ». Mais les 1 300 euros de profit du samedi l’ont rassuré. D’abord situé sur les hauteurs de la Croix Rousse, il décide de s’installer face au métro Bellecour. Le début d’une journée riche en rebondissement.
« On était au milieu de la manifestation »
Les affrontements entre gilets jaunes et forces de l’ordre ont failli compromettre son business du samedi. « On voyait les tirs de flash-ball d’un côté, des projectiles de l’autre. C’était dingue. On était au milieu de la manifestation », confie Max. Une situation qui ne l’a pas empêché de rester sur son stand. « Une fois que tout était fini, la soirée a vraiment commencé », poursuit-il.
En trois jours il dit avoir vendu environs 300 crêpes même si « c’est difficilement quantifiable ». Pour des prix allant de 3 à 4 euros et un vin chaud à 2 euros.
« Samedi on a été en rupture de stocks, mon père a dû faire des allers-retours pour nous chercher des produits. On a même dû refuser des clients parce qu’on n’avait plus rien ».
Accompagner par des amis qui lui prêtent main-forte, cette année a été d’une rare intensité pour lui.
Pour le dimanche soir Max espère une journée aussi prolifique que celle d’hier mais avec moins de mauvaises surprises.
Max, notre jeune étudiant ne cache pas son soulagement après sa grosse journée du samedi.
Dylan Munoz
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